samedi 26 décembre 2015

Je n'arrêterais pas de porter des shorts ...

Non je n'arrêterai pas de mettre des shorts, des jupes, de me maquiller, de me coiffer, de me faire jolie. Ça n'arrivera pas !

En une semaine j'ai vécu 3 situations de harcèlement de rue ! Les 3 fois je portais un short ! Ce qui apparemment, pour une catégorie d'homme pré-historique signifie que je suis ouverte à toutes propositions, y compris à ce qu'on envahisse mon espace vital en me caressant les cheveux, en me prenant dans les bras ou en me frôlant le bas des reins ...

Vous savez la première pensée qui m'a traversé l'esprit ? " En même temps, vu la taille de mon short ... Je l'ai un peu cherché !"

Je me suis auto-slut-shammé !



Mais vous savez quoi ? Non je ne l'ai pas cherché ! Je refuse de justifier les actes d'hommes primaires par ma tenue, quelle qu'elle soit ! Si j'ai envie de mettre un short, une jupe, je ne m'en priverai jamais. Qu'importe la saison, qu'importe où je vais, qu'importe avec qui je suis ...




Avez-vous déjà pensé ce genre de chose quand quelqu'un se fait voler son portefeuille dans son sac ? 
Non ? 
Alors pourquoi le penser d'une femme qui se fait violer parce qu'elle était en jupe ?

dimanche 20 décembre 2015

La balance : amie-ennemie !

Du plus loin que je me souvienne, il y a toujours eu une balance chez moi. Elle était toujours là, en vue dans la salle de bain. De sorte que j’ai toujours pensé que c’était un indispensable dans une maison. Un peu comme un frigo voyez-vous …

Je suis toujours surprise quand je vais chez quelqu’un et que ce quelqu’un n’a pas de balance. Mais comment fait-il pour surveiller son poids ? Comment fait-il pour savoir combien il a perdu en plein régime ?
Parce que moi j’ai toujours surveillé mon poids. Quand j’ai compris que mon poids était un ennemi pour moi, il est devenu central dans ma vie. Je l’ai traqué, maudit, puis aimé.
Et maintenant, 40 kg perdus plus tard, ma balance est toujours dans ma salle de bain, mon petit calepin et mon mètre de couturière aussi. 40 kg plus tard, le chiffre sur ma balance est déterminant. 
Jusqu’à il n’y a pas longtemps … Quand j’ai décidé de remettre les choses à leur place, une bonne fois pour toute. Mon poids ne détermine pas celle que je suis, il ne le déterminera jamais. Ce n’est qu’un chiffre.



Et si pour une fois on arrêtait de se focaliser sur des chiffres ? Et si pour une fois on jaugeait notre évolution à notre ressenti, à comment on investi notre corps ?



Se fixer un objectif de poids ne devrait pas être la finalité. Ce devrait être juste une étape. Une fois que notre santé n’est plus en danger … Il y a plus intéressant comme objectif à atteindre : se sentir bien dans corps, apprécier son reflet dans le miroir, augmenter son nombre de répétitions au Crossfit, faire un meilleur temps sur 10 km …

Je me pèse encore. Quand j’y pense. Mais c’est seulement un indicateur. Je me jauge sur d’autres critères : ma silhouette dans le miroir, mon tour de fesse, mes performances au sport, mon temps en gainage, la brûlure de mes muscles à la fin d’un training, ma capacité à me dépasser …


Voilà ! C’est ça qui compte maintenant. Me surpasser à chaque entrainement. Et les résultats sont là. Oui je maigris moins vite, mais je gagne des formes là ou j’en veux, j’en perds là où je n’en veux pas. Mon corps évolue, se tonifie, se dessine.
Qu’importe le chiffre sur la balance, qu’importe mon IMC, je deviens plus forte chaque jour.

Les choses sont à leur place. Le centre de ma vie c’est mon ressenti.